Le Forum Francophone

Il y a du monde de prévu par ici pour le Grand Prix Petit Navire 2008 ?

Pour ma part j'y serais. Certainement dans les 10 derniers mais ce n'est pas grave car j'y vais pour apprendre et découvrir ce type d emanifestation

Bonjour,

Quelques news en live du GP-Petit Navire,

hier petit vent, des petits grains, des molles dans tous les sens à faire tomber toutes les voiles dans l'eau

Nous avons pu faire 1 course sur les 4 souhaitées à cause des conditions assez particulières.

1ière course en Vsonic 14m² et TT AHD 170cm que Lpi35 m'a prêté.... heureusement.
Malgrès des straps pas assez sérré pour le petit clapot qu'il y avait... j'ai réussi à faire un très bon départ... pour finir 17ième !!!!

Peut-être de la chance sur ce run vraiment chaud à cause de certaines môles et parfois rafales... Mais bon, c'est le résultat qui compte

Pour ce jour, c'est parti pour de la pétole.... et peut-être demain aussi...

Bonne journée.

nota: GK a pu se faire remarquer car en 14m² jaune et noire, elle flash en vole.... et dificile de ne pas la voire sur l'eau

Bonjour !

Me voici de retours de Douarnenez.

Pour une première participation, ma conclusion est : >> CHAUD CHAUD CHAUD CHAUD ... <<

1/ CHAUD car conditions météos extrèmes.... en plage basse
Moi qui a depuis mes débuts abandonné le mode plage basse (naviguer et jiber en AR3.5 et 7,5m² avec une directionnelle de 2,05m² dans 14-15kn) ça fait maintenant une trotte que je préfère le mode sur-toilé. et bien j'ai eu droit à une grosse leçon de remise en question sur le pourquoi du comment rester debout et conserver une voile en l'air durant ce we

2/ En effet, c'était CHAUD, le vent se situait entre 08-11kn ... parfois 12-13kn... mais trop rarement. Par-contre, les môles avec absence totale de vent, nous les avons côtoyés continuellement pendant 4 jours... les 3/4 des ailes des riders tombaient dans l'eau. Même les meilleurs, comme Bruno Sroka le champion du monde de longue distance 2007 y a eu le droit plusieurs fois.
Et si vous arriviez à conserver votre aile en l'air la distance à la plage étant trop loin, pour ma part, je finissais par abandonner et la laisser tomber en attendant l'arrivée des zodiacs (afin de conserver un max de patate pour les autres épreuves...) .
En exemple, rien que pour décoller de la plage fallait parfois attendre une risée et tout de suite, se jeter à l'eau
Disons que en des conditions normales, jamais nous ne serions allés à l'eau.
Beaucoup d'entre nous ont plus passé leur temps à faire de la nage tractée et faire du vent arrière qu'à réussir à tirer un cap

3/ Vraiment CHAUD car seul ceux qui avaient du matériel adapté (et un poids des plus légers) principalement pour ce genre de conditions pouvaient régulièrement réussir à passer la bouée d'arrivée.
Pour les autres, comme moi, il fallait:
- réussir à prendre un départ lancé au planning;
- remonter au vent;
- et avoir une bonne vitesse lors des molles.
Dès que vous étiez gêné, cela se finissait principalement par l'impossibilité de repartir et surtout de ne plus pouvoir passer la première bouée, qu'il fallait faire au près. Les autres plus faciles étaient en largue ou très grand largue (sauf parfois celle de l'arrivée... !).

4/ Autre constat assez CHAUD est le niveau des riders.
Il est triste de dire que en dehors d'une brochette de 20-25 personnes les autres ont un niveau normal à moyen.
Tant mieux pour le niveau moyen car ça peut permettre d'engranger des places.
Et bien non... ! Pas forcément car ce niveau moyen était à cause de l'utilisation intensive de directionnelles dont leur propriétaires ne savaient pas jiber . Si vous aviez le malheur de louper votre départ, vous n'aviez bien souvent que peux de chance de finir la tête haute car le principal problème était que dès que vous arriviez à une bouée, les 3/4 qui avaient une directionnelle ne savaient pas jiber ou ne pouvaient vraiment jiber car pas assez de vent et :
- soit c'était un bouchon interminable où encore toujours coincé à la première bouée les premiers arrivaient;
- soit c'était le bouchon avec emmellage de voile dès que l'on forçait un peu le passage (et comme je suis du genre à tenter le tout pour le tout sinon autant rester sur la plage... ben souvent ça ne passait pas (mais quand ça passait, quel sensation de satisfaction et de plaisirs...) .

Et oui, le constat est un peu amère car le rideur arrivait à la bouée, commençait le jibe, tombait ou s'arrêter dans l'eau, tournait sa planche puis devait relancer 3-4 fois avant de réussir à repartir car pas assez de vent... donc même si on était prioritaire sur la bouée car à l'intérieure, on y laissait souvent des plumes.

Pour ma part c'était très très frustrant de se voire constamment gêner par ce problème. car avec la AHD en 170, pour pouvoir passer une bouée, il me fallait à tout prix passer la bouée au raz de celle-ci en glissade tout en renvoyant l'aile pour ne pas trop perdre de vitesse. Du coup je me retrouvais complètement gêné par tous les autres qui parvenaient enfin à repartir au ralentit, voile haute, au bout de 3 relances alors qu'il ne m'en fallait quasiment qu'une.

CONCLUSION, beaucoup de manches ont été annulées. Certaines ont tout de même été conservées.

Sur 112 Inscrits et 90 qui ont réellement été présents sur la compet, je finis au GÉNÉRAL à la 61 ième place.
&
41 en classe OPEN.

Pour finir, c'est mieux que ce que j'espérais. De la chance probablement sur ma première course ???... mais comme beaucoup d'autres nous avons été déçu de ne pas avoir pu vraiment effectuer de vrais courses dans des conditions normales de navigations où chacun avait sa chance.

Petit coup de gueule tout de même vis à vis de pas mal d'amateurs qui ont passé leur temps à effectuer des contestations écrites pour grappiller quelques points alors que bien souvent ces derniers en étaient eux même le principale problème...
C'est vrai que pour une épreuve de championnat de France et d'Europe pour certains, il y a eu pas mal d'enfantillages.

Sinon, de sincères salutations à Michel ; son amie Marianne et à Philou et Marie avec qui nous avons partagés nos rires et nos galères sur l'eau ou la plage

Evidemment un Gros Bisous pour mon épouse qui a été présente durant tout cet évènement.

POINTS POSITIFS :
- Grosse remise en question au niveau de la navigation en plage basse.
- Donc très enrichissant... mais à n epas subir trop régulièrement
- Rideurs, en général tous agréables et conservant le sourire... même dans la difficulté et la galère.
- Petit souvenir avec une Rideuse Hollandaise avec qui, voile sur l'eau et sur le bord d'attaque, à plat sur notre board, et le vent ''in'' qui nous poussait en direction de la plage, nous avons fait la course tout en refusant l'aide de zodiacs venus nous proposer un retour des plus rapides sur la berge.
nota_1: notre vitesse sur mon GPS était de 2 à 4km/h
nota_2: arrivé sur la plage et aidé de son mari nous sommes rentrés voiles et planche sous le bras, toujours en faisant la course en courant et en rigolant... gorge bien déployée
- proximité de certains professionnels comme Fabienne D'Ortolie et de Bruno Sroka.


POINTS NEGATIFS : Et le principale : Manque de communications et d'information sur l'eau ou la plage.
C'est à dire que sur la plage il était difficile de savoir se qu'il se passait car il n'y avait pas de mégaphone du coup les beachmarshal courraient toute la journée pour nous prévenir des départs (merci à eux)... Par-contre pour les accompagnant, ces derniers étaient au courant de rien du tout...
nota: heureusement que j'avais avec moi une VHF pour mon épouse...
Et sur l'eau, bien souvent nous n'entendions pas la corne de brume du bateau de départ...; difficile de voire certaines bouées comme notamment la bouée d'arrivée ou parfois cette dernière était sous le vent ou au vent du bateau d'arrivée...

Critiques sur la AHD 170 sous 08-11kn moyen:
- remontée au vent moyenne en plage basse;
- il faut faire en effet un choix entre vitesse et tirer un bord ou bien essayer de remonter au vent et finir par ne plus avancer;
- en prise de vitesse au largue et grand largue, dans du clapot il est difficile de garder la planche bien droite. Cette dernière est trop joueuse et manque de directivité. Il faut alors serrer au maximum les straps pour limiter ces effets parasites qui peuvent provoquer en vitesse max un enfournement ou le risque de faire passer l'arrière devant l'avant;
- pas assez large pour la plage basse dans des conditions entre 08 et 11kn avec une 14m²;
- un peu trop rigide;
- projection d'eau dans le visage en prise de vitesse et remontée au vent;
- limite la perte de vitesse en virage en glisse à plat pour passer une bouée ce qui est cool;
- permet de prendre une bonne prise de vitesse à condition de mettre la planche à plat, de baisser tout son corps en prenant une position du corps assise et typé alpine (snowboard);
- dans ces cas là, pour passer une molle et/ou doubler, on conserve le centre de graviter au milieu, le plus bas possible;
- ou bien pour conserver un cap pleine balle, on se décale, toujours le plus bas possible mais sur l'arrière de la board pour limiter les risques d'enfournements.

Enfin je ne la regrette pas du tout car sans elle je n'aurais pas pu faire grand chose.... et j'ai eu de bon moment avec elle notamment dans les dépassements

nota: je me demande comment se comporterai cette planche si cette dernière avait 1cm de plus en largeur et surtout, avait un concave...

Merci encore à LPi35 et je suis toujours prêt à l'avoir dans mon coffre pour une prochaine étape équivalente si il devait y en avoir une.

J'ai pensé à vouloir partir avec mon skimboard mais je pense que les bords aux grands largues n'auraient vraiment pas été faciles avec risque de tomber tous les 20m !
Avec le clapot de travers la planche aurait été aussi trop rigide donc pas très confortable pour tenir les pros avec leur directionnelles.... de la mort...

Une petite parenthèse tout de même aussi car j'y ai pensé... une Dr Gonzo plus large et grande que celle habituelle me semble être un très bon compromis pour la plage basse / Vitesse et remontée au vent.

Donc si il y a des shapeurs amateurs qui passent par là et qui ont envie de se lancer dans l'aventure en me donnant un coup de main, je suis preneur